Là, c'est la grande classe.
Jean Valère Bordenave
ACTION !!!!!!!!!!!!!!
Allez faire un tour sur le site GONGSUP et regardez les photos ...
News publiée le 12/08/2008
Voici une interview de JVB sur son vécu de G Land en stand up paddlesurf.
Beaucoup de confiance en soi, de la zenitude, et des big balls...
Comment t’est venue l’idée d’aller charger g Land en SUP ?
A vrai dire, je ne me voyais pas partir en trip, sans paddle.
Tout le monde m’a pris pour un dingue de vouloir m’encombrer de la sorte.
Le véritable challenge était de voyager avec le paddle. Les transferts d’un aéroport à un autre, le RER à Paris, les bus qui me refusent, les risques de taxes dues au surpoids, etc, etc
Pour le reste, les choses se sont faites naturellement.
La veille de mon départ pour G-Land, je me suis fait une entorse au genou à Padang Padang.
Je ne savais pas si c’était grave ou pas. Je n’ai pas voulu consulter car grave ou pas, un médecin m’aurait dit Stop. Et ça je ne voulais pas l’entendre.
Arrivé à G-Land, mon genou ne pliait pas et je comptais m’accorder quelques jours de repos.
Mais le second jour, 12 pieds de swell se sont pointés. Lauching Pad envoyait un solide drop qui te propulsait direct dans Speedies.
J’étais Bouillant. Impossible de faire un take off en Surf avec mon genou, mais tenir debout sur mon paddle, ça je pouvais le faire.
Voilà l’histoire.
Pourquoi aller provoquer tout le monde en SUP sur ce spot alors que tu surfes très bien sans pagaie ?
Je n’avais aucune envie de provoquer. Me redresser sur mon
surf était trop douloureux, et le paddle était pour moi l’unique chance de profiter de ce super jour à G-Land.
Qu’elle était l’ambiance à l’eau ?
Des jours comme celui-ci, il n’y a que des "chargers" dans l’eau, qui veulent la plus grosse, la plus creuse, la plus
sauvage.
Tu pourrais même être en zodiac, que les gars te rameraient toujours dessus pour prendre une bombe.
Du coup pas beaucoup de place pour manœuvrer ma 911 sur un spot inconnu, dans un off shore soutenu et avec un genou "en l’air".
Je ne pouvais pas être très vif dans mes déplacements, beaucoup de sets décalaient, et les gars craignaient "de se manger" ma board. Même si cela n’est pas arrivé, ça m’a valu quelques "GO OUT"
de bienvenue.
Ma première vague les a rassurés. J’étais intégré.
Tes premiers coups de rame à l’eau ont été vécus comment ?
Tu es tout simplement dans l’action, concentré.
Tu as eu des soucis ?
Quelques accrochages.
As-tu pu partager ton incroyable délire avec d’autres tout de même ?
Bien entendu, beaucoup de gars sont venus me parler les jours suivants, regarder ma board, me
questionner,,,
Les gars hallucinaient sur le shape de la 911. Un hawaïen l’a essayé. Le pauvre, il doit être triste maintenant avec son tronc d’arbre. Il m’a dit " En comparaison à ma board, c’est un autre
sport !"
Y a-t-il des mots qui t’ont marqués ?
"Crazy man, Fucking Killer, Corsican Tiger, si tu tombais tu étais mort,,," des compliments, ça fait toujours plaisir.
Que te disais tu dans les moments les plus chauds de ces sessions ?
Profites !
Quels étaient les avantages du SUP à G Land ?
J’ai pu surfer avec un genou hors service.
Les inconvénients ?
Les conséquences des wipe out.
Un mot à la communauté surf ?
Varier les plaisirs.
Jean Valère Boardenave